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  DE LA LONGUE MARCHE DE L'INDEPENDANCE A LA DEMOCRATIE,OU VA LE CONGO?
 
De la longue marche de l’indépendance à la démocratie, où va le Congo ? Devant lui en confusion, le peuple Congolais contemple le mur des décennies, vague et terrible sur lequel se dessinent et se mêlent tous les théâtres du passé, du présent et du futur et où défile la longue marche de l’indépendance à la démocratie. Les mutineries, les luttes acharnées, les guerres civiles, la dictature, les massacres, les génocides, les conflits interethniques, les pillages et élections sont la peinture de toutes ces scènes éparses et aperçues dans un entremêlement des événements d’une histoire terrible. Le peuple Congolais jadis Zaïrois n’a recherché ni la conscience historique ni le rendez-vous avec le présent. Au contraire, il s’est attaché volontiers à des valeurs erronées et obsolètes prônées par des figures qui ont incarné et symbolisé leur âge et leur époque politique. Ces grandes figures politiques sont toujours présentes sur la scène ; depuis hier avec les mêmes discours, elles ont été soit au pouvoir soit dans l’opposition. Mais le peuple à petit cerveau comme le prédisaient les colons, semble les avoir déjà oubliés. Ce peuple pourra-t-il arriver jusqu’au bout de son long cheminement des ténèbres à la lumière ? Rien n’est moins sûr, car à l’allure où vont les choses on aurait toutes les raisons de croire que ce peuple avait été soumis à un malheur éternel d’où il descend progressivement à l’enfer que de monter petit à petit au ciel. La longue marche de l’indépendance à la démocratie n’a été qu’un parcours catastrophique du combattant pour le Peuple Congolais, comme nous l’avons souligné dans notre article Génération assassinée, les premières heures pré et post indépendance firent noyer les Congolais dans un déluge d’un scandale sordide car loin d’eux la capacité d’atteindre une maturité d’autogestion, d’où les crises des années soixante qui emportèrent toute la première génération des pères fondateurs nationalistes , c’est de cette façon que naquit la deuxième génération qui s’était chargée de rompre avec le passé et d’authentifier le Congo qui devint ZAIRE. Dans un premier temps, tout semble bon, les Zaïrois peuvent espérer à un avenir meilleur pour les générations futures et à un décollage définitif du Congo dont rêvait LUMUMBA ; quelques temps après, l’on assiste au retour du revenant , le rêve Zaïrois est vite rompu , dans une époque où un morceau de pain pouvait s’acheter à plus des milliards des nouveaux zaïres (monnaies) ; la terreur, le dytirambisme s’accroissent et les fouets sont au rendez-vous. Face à la souffrance atroce des zaïrois, les occidentaux demeurent silencieux et reçoivent en roi le maréchal-président MOBUTU, de WASHINGTON à PARIS, de PARIS à BRUXELLES, tout va bien au Zaïre, les échanges des discours diplomatiques sont au rendez-vous, mais qu’est ce qui est caché derrière le silence coupable occidental ? Empêcher à tout prix l’invasion du bloc soviétique en Afrique, pour ce faire user du Zaïre en marionnette et maintenir MOBUTU au pouvoir, c’est une véritable guerre froide. 1990 l’heure de démocratie semble sonner, l’Afrique entière s’inscrit dans le cadre des conférences nationales souveraines, c’est le cas du ZAIRE qui n’atteindra même pas les objectifs fixés à la CNS, la longue transition de triste mémoire éteinte ; la troisième génération prend le pouvoir aux moyens des armes, Laurent Désiré KABILA veut rattraper l’histoire, et déterminé à gagner le pari de la reconstruction. Malheureusement à son avènement, les non-Congolais s’étaient sentis menacés dans leurs intérêts, car l’heure de la Révolution ne faisait que commencer, quelques temps après celui qu’on appelait SOLDAT DU PEUPLE est assassiné. Plus vite, avec un coup de baguette magique dont on ignore jusqu’aujourd’hui l’origine, Joseph KABILA est présenté comme l’héritier du pouvoir, de la guerre à la transition, de la transition aux élections, KABILA KABANGE Joseph est vainqueur, il a su asseoir sa personnalité et s’est fait entouré d’hommes et de femmes de toutes les générations des années de LUMUMBA et de MOBUTU, mais n’a pas encore su faire l’unanimité au sein de la population et même de la communauté internationale. De la longue marche de l’indépendance à la démocratie, plusieurs voix se font entendre pour parler de la situation terrifiante de la République Démocratie du Congo, d’autres nations se lèvent et se posent des questions, notamment seules de savoir si le peuple Congolais était conscient du malheur qu’il a et continue à traverser d’une part, et d’autre part si en dépit de son long parcours de combattant il pourra s’approprier de la démocratie et s’autogérer sans jeter un coup de regard chez les voisins ou du moins se débarrasser du paternalisme néocolonialiste. Si à toutes ces questions les réponses sont négatives accompagnées de c’est impossible, la question suivante est celle de pourquoi. En effet, dès l’époque coloniale plusieurs thèses étaient développées pour remettre en cause la capacité intellectuelle du Congolais Belge, et les conclusions racistes et subjectives avaient noté avec satisfaction que le cerveau de l’homme Congolais était tout petit pour contenir d’excellentes et plusieurs choses à la fois, car l’homme sera embrouillé et frappé d’amnésie aussitôt, et pour qu’on y arrive pas le Colonisé avait besoin de la femme, de la boisson et de la nourriture en permanence, pas d’autres choses ni autres visions, sinon c’est grave ; le premier essaie de cette thèse est effectué lorsque le patron d’origine Belge engage un Congolais en qualité d’une personne ménagère et chaque fois que le Belge devait sortir il posait ses lunettes dessus l’armoire, et prévenait cette dernière qu’à son absence il surveillera sans entrave tous ses gestes, mouvements et comportements, car disait-il (colon) ces lunettes faisaient bel et bien partie de ses yeux ; la ménagère n’avait ménagé aucun geste de politesse pour manifester son respect et son honneur aux immobiles lunettes du patron absent. De la colonisation à l’indépendance, les congolais sont restés des dignes, fidèles fils, et marionnette de l’occident, de l’indépendance à la démocratie tous les leaders politiques ont continué à défiler devant les chancelleries, les capitales occidentales à la recherche du pouvoir et considéraient les élections démocratiques comme une pire et simple formalité. Les leaders politiques congolais prennent avec légèreté le point du vue du peuple mais avec sérieux celui d’une capitale occidentale ; n’est ce pas une raillerie ? A la veille des élections de 2006 et de 2011, les Congolais ont assisté à des défilés de leurs propres leaders politiques à Washington, Paris, Bruxelles, Pékin, Pretoria, lesquels défilés étaient de loyauté et d’allégeance à l’occident mais surtout de la recherche du pouvoir. De retour au pays, ils sont accueillis en dignes leaders, ils donnent des mots d’ordre et consignes de vote et le peuple les suit, n’est-ce pas une inconscience notoire, absence d’une faculté de discernement et une bassesse d’esprit de la part des populations ? Là bas, la démocratie est conçue autrement : ce sont les insultes, les injures, les intolérances, l’arbitraire, les violences, les consensus, les conciliabules, les contestations et le partage du pouvoir … Ce peuple pourra-t-il arriver jusqu’au bout de son long cheminement des ténèbres à la lumière ? Attendons voir. Arthur OMAR KAYUMBA.
 
 
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